Innombrables parmi les minuscules. Banlieue des pôles

Innombrables parmi les minuscules

Quelqu'un dit « je » et raconte une expérience étrange, initiatique ; il nous entraîne dans une de ces « Solitudes » où tout joue sur le mélange du familier et de l'étrange. Nous nous laissons séduire par un itinéraire qui nous propose la découverte d'un monde en sursis, et nous sommes bientôt conduits à la fin de l'espace, là où il bat comme un miroir, où il se fond avec le temps, nous perdons nos précieuses références comme la rêverie du promeneur solitaire, la poésie bucolique ou celle des gouffres, nous nous rapprochons d'Ulysse et du hors-monde. Rencontrant êtres indéfinissables, lieux rebelles à toute civilisation, villes contraires à toute raison, « invisibles jardins de paille », nous traversons le « désastre des débuts » et nous avons enfin accès au mythe où « tout se transforme, tout est sacré ».