Bénie soit l'assurance : conte moral

Pour financer ses cours du soir, Jerry, fils de petits Blancs, a accepté un boulot d'un genre bien particulier : vendre des assurances-obsèques aux Noirs enore plus pauvres que lui.

Commencent alors les longues tournées du samedi matin, la visite de ces tristes masures bordées de tournesols où les clients doivent s'acquitter des cinquante cents hebdomadaires qui leur garantissent un ticket première classe pour l'au-delà. Mais comment ne pas s'attendrir devant l'admirable et digne Vesta Lotte Battle, aussi pure que les porcelaines qu'elle répare avec tant de délicatesse, qui ne peut même pas débourser les quelques pièces qu'on lui réclame ?

Cette parabole émouvante, douce et amère, drôle parfois, de l'Amérique des années cinquante, à l'écriture élégante, révèle un écrivain sudiste très prometteur, digne héritier de ses aînés William Faulkner et Flannery O'Connor.

"Un conteur dans la grande tradition."

Georges Garrett (The New York Times Book Review)

"Gurganus est un magicien des mots."

Publishers Weekly

"Délectable."

Dennis Drabelle (The Washington Post)