Haaz, Ignace
La solidarité chez Hegel, von Hartmann, Tocqueville et Mill
Résumé du livre
La solidarité chez Hegel, von Hartmann, Tocqueville et Mill
Selon une psychologie empiriste, aucune vie mentale inconsciente n'existe ; la conscience devrait être vue comme intérieure au sujet. Au contraire, la psychologie idéaliste soutient une philosophie de l'inconscient (et non pas de l'inconscience !). La multiplicité et la finalité ne sont pas représentables comme des produits de l'évolution ou du destin des individus ; notre image du monde est conscience du monde. Nietzsche (1874), le premier, réagit contre cette thèse ; il y voit un tourbillon de consciences étroites : « l'homme historique qui se laisse transformer en miroir historique. » La psychologie idéaliste tendrait-elle vers une idolâtrie de l'histoire ?
Il nous semble qu'une éthique et une philosophie sociale idéalistes, bâties sur les principes du droit, aident à former des hypothèses plausibles, notamment celle d'une solidarité inconsciente. L'expérience moniste d'unité entre notre représentation et notre volonté peut plaider pour une compréhension du monde sur le terrain de valeurs axiologiques, sans maladie historique. Elle explique une soif universelle de culture et de religion. Réexaminons l'utilité et l'inconvénient d'élargir la reconnaissance réciproque des sujets, vers un don de soi au monde.
Éditeur | L'Harmattan |
Format | Livre Broché |
Collection | Commentaires philosophiques |
Catégorie | Philosophie |
Langue | Français |
Parution | 04 - 2012 |
Nombre de pages | 315 |
EAN | 9782296969667 |
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