Le syndrome d'Harpocrate ou L'école démocratique ?

Depuis des siècles, des penseurs de l'ordinaire inventent pour l'école des méthodes radicales, destinées à dénicher le désir, à piéger la soif de savoir.

Ils sont des milliers, nous n'en connaissons guère que des centaines, et nous n'en retenons que quelques-uns.

Or notre société se mondialise vite, pour le meilleur et pour le pire, et l'école est une école « métisse », comme le dit Jean-Luc Tilmant.

Jean-Luc Tilmant en est ici à son troisième livre. Dans le premier il développait les « stratégies » internes à la classe et à l'école, celles qui permettent de lier l'enseignement et l'élève, y compris en difficulté. Dans le second, il venait sur les stratégies externes, sociales et institutionnelles, qui soutiennent la mutation de l'école envisagée. Car il s'agît bien de repenser la structures de nos institutions scolaires. C'est ce que le troisième livre nous livre à la réflexion : c'est par la démocratisation de l'école que se mettront en place les conditions de la pensée. Pas une démocratisation de surface, un lifting prêt à porter, mais une culture de la parole et des conseils intégrée à l'école et à son environnement.

L'école elle-même devient « physiquement » et institutionnellement le paradigme de la démocratie.

Le Groupe pour une École Démocratique et Jean-Luc Tilmant sont de ces résistants qui feront l'école de demain.