Les vitraux des chapelles de Martigny

Un mécène, deux artistes, des oeuvres en lumière

Par une succession étonnante de rencontres, en trois ans, deux chapelles de Martigny sont transformées. La saga débute en septembre 2011, lorsque, à la requête de la paroisse protestante, Léonard Gianadda demande à son ami Hans Erni un projet de vitrail pour orner la chapelle. De un, les vitraux deviennent trois, puis huit, puis treize et, finalement, dix-sept. L'ensemble est offert par le mécène en souvenir de son épouse Annette, décédée le 8 décembre 2011.

En parallèle, Léonard Gianadda est sollicité pour embellir la chapelle Notre-Dame de Compassion de La Bâtiaz. Ayant rencontré, en 2012, le Père Kim Enjoong, un artiste du vitrail de renommée internationale, il trouverait bon qu'aux vitraux figuratifs des protestants, répondent des vitraux abstraits chez les catholiques. C'est ainsi que les sept vitrages placés en 1975 sont remplacés par des oeuvres originales. L'amélioration qui en résulte incite le mécène à prendre en charge la rénovation complète de ce lieu de culte.