Mmem

Mmem

Le présent poème est une chanson à moult rythmes et partitions à « Mère », que pour plus de tendresse, tirée du fond d'une cajolerie puérile, nous avons voulu baptiser « Mmem ». Il s'agit là de l'expression des manifestations d'une culture banen (ethnie du Mabm, originaire de la région du centre du Cameroun), sinon purement africaine tout court. Le chant est aussi une riche berceuse à cette « Mmem » que l'auteur a bien voulu sempiterniser.

Ce cri d'amour, venu des profondeurs équatoriales, se veut tout simplement universel, car s'adressant non pas seulement à celle qui est ici interpellée, mais bien à toutes les femmes, mères de « l'humanité tout entière », qui jonchent les rues des capitales (Ongola), ou des villages (Guièntsing), et qui souffrent de ce manque de reconnaissance de la part de leur progéniture. Cette femme qui, pourtant, est « napalmée » par cet amour, qui la contraint à assurer au quotidien son « oeuvre de titane ». Elle trouvera à coup sûr, cette « Mmem » de tous et de chacun, en cet hymne, reconnaissance et satisfaction éternelles.